L’interconnectivité dans le projet : principe circulaire – introduction
26 octobre 2022La communication
27 octobre 2022Le regard des autres.
Une fois que notre projet a été suffisamment solide à nos yeux, il était temps de le confronter au regard des autres, un peu plus en détail. En l’expliquant, nous travaillons à la fois notre communication et notre projet. Nous apprenons à formuler nos choix correctement, à réfléchir sur certaines parties que nous avions omises, à voir quelles sont les interrogations des autres et si nous avons réponse à tout. C’est un super exercice même s’il est assez déroutant au début : en effet, si nous en sommes là dans notre projet, c’est qu’il est déjà concret. Nous ne pouvons pas dire précisément comment la mise en œuvre se passera, mais les réflexions sont déjà tellement poussées que nous savons comment le faire évoluer pour l’adapter aux différentes contraintes. Nous nous sommes retrouvés à expliquer des dizaines de fois la même chose à des personnes différentes. Plus nous le faisons, plus nous pouvons « valider » nos choix. En effet, nous nous sommes rendus compte qu’au bout d’un moment ce sont toujours les mêmes questions qui reviennent, et donc a priori nous y avons déjà réfléchi. Notre argumentaire devient solide, cohérent et notre entourage commence à trouver que c’est une bonne idée. C’est le moment de souffler un peu, on arrive à la fin de la théorie, et au début de la mise en pratique. Il n’y a aucune chance que ça se passe comme prévu, ça c’est certain. Mais a priori il n’y a aucune chance non plus que notre projet ne se fasse pas, et ça c’est chouette.
„Il n’y a aucune chance que ça se passe comme prévu, ça c’est certain.”
Nous voulions à la fois rassurer nos proches et à la fois connaître leur avis sur chaque partie bien précise. Cette façon de faire nous permettait de voir si en effet nos projections étaient réalistes, tant en termes financiers que sur l’organisation de nos journées, ou sur les portes de sorties que nous avions prévu. En entreprise, on appelle cet exercice un « stress-test ». D’une certaine manière nous « stressons » notre projet. Nous voulions voir s’il « résiste aux intempéries », aux projections des autres, à leurs peurs. Cet exercice nous a amené des interrogations imprévues. C’était presque l’objectif. Nous n’avons pas cherché à trouver de réponse immédiate à ces nouvelles interrogations. Nous avons pris le temps d’y réfléchir ensuite et de trouver des réponses. Pas de panique, rien ne presse.